C’est l’histoire d’un employeur qui n’oublie pas que le « solde de tout compte » compte…


C’est l’histoire d’un employeur qui n’oublie pas que le « solde de tout compte » compte…

Un salarié licencié est dans l’impossibilité de signer son solde de tout compte en raison de son incarcération. À sa sortie de prison, 4 ans après, il réclame à son ex-employeur le versement d’une indemnité de licenciement y figurant…

« Impossible ! », réfute l’employeur : cela fait 4 ans qu’il a quitté l’entreprise et ce n’est pas parce que le salarié, qui a 12 mois pour agir après la fin de son contrat, n’a pas signé le reçu qu’il peut agir indéfiniment. Ce que réfute le salarié qui estime que l’absence de signature du solde n’emporte aucun effet libératoire pour l’employeur : pour lui, le délai de 12 mois n’a donc jamais commencé à courir. Il peut demander le versement de l’indemnité, même 4 ans après la rupture du contrat !

« Non ! » tranche le juge en faveur de l’employeur qui rappelle que le reçu pour solde de tout compte ne constitue pas une preuve de paiement, de sorte que l’absence de signature n’a aucun effet sur le délai de prescription. Le salarié ne peut, ici, rien réclamer…

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex


Articles similaires

Les catégories

Votre secteur

Derniers articles

On connaît le montant du plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2026 !

24 Oct 2025

C'est l'histoire d'une société qui construit une nouvelle définition de ce qu’est une « propriété bâtie »…

24 Oct 2025

Médecins libéraux : revalorisation des indemnités de PDSES

23 Oct 2025

Création et référencement du site par WebLex

Connexion