C’est l’histoire d’un ancien entrepreneur qui s’estime toujours protégé…


C’est l’histoire d’un ancien entrepreneur qui s’estime toujours protégé…

Ayant cessé son activité, un entrepreneur individuel est radié du registre, puis mis en liquidation judiciaire. Pour régler ses dettes, le liquidateur réclame que sa résidence principale soit vendue. Ce que l’ex-entrepreneur refuse, rappelant que son logement est insaisissable…

« Plus maintenant ! », conteste le liquidateur : si la résidence principale d’un entrepreneur est bien insaisissable et donc protégée de ses créanciers professionnels, encore faut-il être, justement, entrepreneur. Ce qui n’est plus le cas ici puisqu’il a cessé son activité avant la liquidation judiciaire : l’ex-entrepreneur ne peut donc pas être protégé par une règle qui ne lui est plus destinée. « Faux ! », se défend ce dernier : sa résidence reste protégée, peu importe qu’il soit ou non encore en activité…

Ce que confirme le juge : l'insaisissabilité du logement existe aussi longtemps que les droits des créanciers, et ce même si l’ex-entrepreneur n’était plus immatriculé au moment de la liquidation judiciaire !

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex


Articles similaires

Les catégories

Votre secteur

Derniers articles

Aide à la sécurité des tabacs : précisions sur les installateurs

29 Avr 2025

Santé au travail : du nouveau du côté du suivi médical renforcé 

29 Avr 2025

Association : pas de licenciement sans pouvoir écrit !

29 Avr 2025

Création et référencement du site par WebLex

Connexion